Compas
Sans Frontières
L'expériment long -le projet final.
Depuis quelques mois déjà, nous sommes entré en contact avec l'association Tokspo. Peu à peu, un partenariat s'est installé !
Présentation de l'association "Tokspo" :
En 2006, à l'occasion d'un trekking au Zanskar, des randonneurs français ont fait la connaissance de Stanzin Gayzang et de Tachi Tsering. Sur le chemin du retour, Stanzin et Tachi les ont invités à s’arrêter quelques jours dans leur village, à Ichar. C'est alors qu'est née une amitié, et l'idée de créer en France une association pour participer, à leurs côtés, au développement d'Ichar et de la vallée.
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En 2007, deux associations furent créées : " Tokspo - Amitié France Ichar Zanskar " en France, et "Tokspo" au Zanskar. « TOKSPO » voulant dire « amitié » en tibétain. Très vite plusieurs dizaines d'adhérents ont répondu à leur appel, et les deux associations œuvrent en concert à la réalisation de diverses projets de développement.
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Depuis la création de ces deux associations, de nombreuses infrastructures ont été construites. Ensemble, ils ont construit un internat, développé des structures récupérant l'énergie solaire, et installé une connexion internet utilisée par toute la vallée !
L'Inde et le Zanskar :
Le Zanskar est une vallée de l'Himalaya indien, peuplée d'environ 15 000 habitants répartis en 25 villages. Le Zanskar fait partie de l'état de Jammu et Cachemire, l'état le plus septentrional de l'Union Indienne.
Les Zanskarpas sont majoritairement bouddhistes lamaïstes (Bouddhisme tibétain). Une petite communauté musulmane est également présente à Padum, une des villes de la vallée.
Culturellement, le Zanskar est l'une des parties du Laddakh, le " Petit Tibet ".
Le Zanskar, une vallée de l'Himalaya indien.
Le village d'Ichar :
Le village d’Ichar est situé à 4000 mètres d'altitude et à environ 25 kilomètres au Sud-est de Padum, une ville à quelques heures de piste. Le village est édifié sur les flancs de la montagne, en partie sur un éperon rocheux qui domine la vallée. Il était autrefois fortifié pour se défendre contre des ennemis qui pouvaient arriver du Sud.
Le village compte aujourd'hui 36 maisons, pour une population d’environ 200 habitants. Ils vivent essentiellement de la culture et de l'élevage : ils cultivent de l'orge et des pois, et élèvent yaks, chèvres et moutons. Aujourd'hui, ceux qui travaillent à Padum ou à Leh (les grandes villes à proximités), apportent un complément de ressources à ces coutumes traditionnelles. Ainsi, certains sont militaires ou fonctionnaires, et il est d'usage qu'au moins un fils de la famille entre au monastère. En été, certains habitants d’Ichar quittent le village pour travailler dans les agences de trek.
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L'internat est un lieu clef du village. En effet, afin de recevoir des cours, certains enfants de la vallée devaient parcourir l'équivalent de trois jours de marche ! Grâce aux deux associations, cet hébergement à ouvert ses portes en 2011.
Ichar, un village à flan de montagne !
Nos actions avec eux
L'internat construit avec les associations
Au cours de notre collaboration, l'association nous a annoncé quels étaient leurs besoins, et en quoi nous pourrions les aider lors de notre venue. C'est dans cet internat que se fera la majorité de notre projet.
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1er axe - animation et scolarisation : Les enfants de l'internat ont soif d'apprendre, et l'association nous a proposé de leur dispenser quelques cours. Ils nous ont également demandé d'y faire de l'animation le soir : jeux, activités sportives, dessin, etc ! En lien avec l'instituteur, nous envisageons de monter une pièce de théâtre avec tous les enfants de l'internat, où chacun aura un rôle à jouer, puis de faire une représentation pour les 200 habitants du village. Nous voulons également leur faire découvrir de la poésie, la pratique de l'aquarelle ainsi qu'organiser des olympiades et des activités sportives. L'instituteur nous a également demandé d'animer des cours du soir.
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2ème axe - Reconstruction et rénovation de l'internat : Il y a quelques années, à la suite d'événements climatiques, l'internat a subit de lourds dégâts, mettant en danger les enfants. Toute une équipe avait donc été mise en place pour remettre le lieu en état. Les travaux du premier étage ne sont pas encore fini, et il nous a été proposé de les aider. Nous allons donc leur donner un coup de pouce à la rénovation du bâtiment, et participer à la vie quotidienne de l'internat (cuisine, ménage, etc).
Merci de votre soutien !
