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Notre Projet - Episode II : L'arrivée à Ichar

  • compasansfrontiere
  • 10 mars 2018
  • 2 min de lecture

Bonsoir à tous, il est grand temps de passer à l'épisode 2 de notre série d'articles sur ce que nous avons fait en Inde à l'été 2017.

Après plus de 30 heures de voyage, nous sommes arrivées à Leh, ville de 20 000 habitants perchée à 4000 mètres d'altitude. Ville proche de la délimitation avec le Pakistan et de la frontière chinoise.... Un climat politique électrique qui oblige 20 000 soldats à vivre à proximité de cette ville, dans une caserne gigantesque.

Après quelques jours de repos pour permettre notre acclimatation (notre corps en a bien besoin après le manque de sommeil et le décalage horaire d'environ 4h30 du au voyage), nous partons pour Ichar : 24 heures de trajet en jeep dans des routes sinueuses.

Le trajet nous a semblé plutôt court tellement les paysages rencontrés étaient à couper le souffle, voici quelques photos pour témoigner de la grandeur des chaînes de l'Himalaya.

Au cours du périple nous nous arrêtons dans quelques hameaux, où l'hospitalité autours d'un thé au lait de yack est toujours de mise : quelle culture magnifique ! Nous nous émerveillons de tout, et après un arrêt d'une nuit à 5000 mètres d'altitude, nous arrivons enfin à Padum, où un taxi nous attend pour 2h de route jusqu'à Ichar. Après encore 40 minutes de randonnée de haute montagne (ça grimpe dur à 4100 mètres d'altitude !), nous arrivons chez nos logeurs : une famille formidable du village. Dolma et Sonam, nos deux hôtes, se sont occupées de nous durant notre séjour, grâce à elles, nous n'avons manqué de rien, nous les en remercions encore.

Petit point sur le village :

Le village d’Ichar est situé à 4100 mètres d'altitude et est édifié sur les flancs de la montagne. Le village compte 36 maisons pour une population de 200 habitants. Ils vivent essentiellement de la culture (orge, pois) et de l'élevage (yaks, chèvres et moutons). Aujourd'hui, certains travaillent à Padum ou à Leh (les grandes villes à proximité) et apportent un complément de ressources à ces coutumes traditionnelles. Ainsi, beaucoup d'enfants du village deviennent militaires ou fonctionnaires ; il est d'usage qu'au moins un fils de la famille entre au monastère.

L'internat est un lieu clef du village. En effet, afin de recevoir des cours, certains enfants de la vallée doivent parcourir trois jours de marche ! Grâce à Tokspo, notre association partenaire, cet hébergement à ouvert ses portes en 2011.

Merci de votre soutien, et abonnez vous à la new letter !

-Les CSF


 
 
 

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